ADDITIONS
Relatives aux Chapitres VII et VIII de la première partie.
Dans les derniers jours de juin 1809, la Ménagerie du Muséum d'Histoire
Naturelle ayant reçu un phoque, connu sous le nom de veau marin (phoca
vitulina), et qui fut envoyé vivant de Boulogne, j'ai eu occasion d'observer
les mouvemens et les habitudes de cet animal. Depuis, je crois plus fortement
encore que cet amphibie est beaucoup plus voisin par ses rapports des
mammifères onguiculés que des autres, quelques grandes que soient les
différences de sa forme générale comparée à celle de ces mammifères.
Ses pieds de derrière, quoique fort courts, ainsi que ceux de devant, sont
très-libres, bien séparés de la queue, qui est petite, mais très distincte, et
peuvent se mouvoir avec facilité de différentes manières ; ils peuvent même
saisir les objets, comme de véritables mains.
J'ai remarqué que cet animal réunit à volonté ses pieds de derrière, comme nous
joignons les mains, et qu’alors ecartant les doigts, entre les
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